Journal de Kaëlis

Il faisait presque jour, les premiers rayons du soleil touchaient les cimes des arbres et venaient illuminer un chemin parmi deux autres. Kaëlis se retrouvait face à un choix. Lequel prendre ?! Elle essayait d’imaginer ce qu’elle pourrait bien y trouver au bout de chacun d’eux, lorsqu’elle fut perturbée par ce jeune homme au loin du sentier éclairé.
Pourtant dôtée d’une bonne vue, elle n’arrivait pas à « déchiffrer » son visage. Elle tenta de s’approcher, mais à peine avait-elle fait 4-5 pas, que le jeune inconnu lui lança un

« Suis-moi et tu comprendras ! »,

avant de s’enfoncer dans la forêt en courant. Kaëlis ne réflechis pas une seconde et parti sur ses traces.

Les rayons célestes du soleil levant illuminaient les mèches blondes du jeune homme. D’une carrure de sportif, il s’enfonçait petit à petit dans la forêt, entrainant avec lui Kaëlis qui tout en essayant de garder le rythme se posait de multiples questions telles que :

Qui était-il ? D’où venait-il ? Où m’emmène-t-il ? Et qu’est ce que je comprendrai ? […]

Plus ils s’enfonçaient dans la forêt, et plus le sentier s’obscurcissait. Elle qui connaissait la forêt par cœur, (d’un côté vu le temps qu’elle y passait pour s’entrainer à la maîtrise de ses pouvoirs ou encore à réfléchir su ces flash back,) et bien là elle ne reconnaissait rien.

« Où sommes-nous ? Je n’étais jamais venue ici auparavant »

Cette partie-ci de la forêt était bien plus sombre, plus triste et bizarement sans vie ce qui était quelque peu inquiétant. Mais le jeune homme avait l’air de savoir ce qu’il voulait et de la direction qu’il prenait.

Oh Hé ! Escuse-moi mais Ou est-ce que tu nous emmènes au juste ?

Kaëlis n’eu aucune réponse de la part du jeune inconnu qui continuait à courir.

Oh ! C’est encore loin ??!

[…]

Mais Kaelis ne resta pas longtemps sans réponse, car désormais les arbres se retiraient et se faisaient de plus en plus rare et dévoillaient ainsi ce qui avait du ressembler à un lieu de vie, une ville peut-être…

« Bienvenue à la Cité Flym… »

Kaëlis ne pu lire la fin, le feu avait brulé le panneau. Mais ce panneau n’avait pas été le seul à avoir subit les ravages du feu, la cité toute entiere.
Kaëlis s’aventura dans la cité, curieuse de découvrir qui vivait là, que s’était-il passé ?


Oh il y a eu quoi ici ? et pourquoi tu m’as emmené ici ? Oh Oh Y a quelqu’un ? Tu vas me répondre oui ?!
Pff En plus d’etre mal coiffé, on est malpoli bin dis donc ! C’est d’une tristesse

Le jeune homme continuait à marcher, avec aparament une destination bien précise. Ils marchèrent à travers ruines et cendres pendant un certain temps jusqu’au moment où le blondinet s’arrêta au loin devant une maison enfin ce qui avait du etre une jolie petite maison et sans un regard vers Kaelis il y pénétra.

Oh attends moi ! Oh il commence à me souler lui !

Kaelis se téléporta prés de la porte qui avait l’air d’avoir été défoncée à coup de hache ; elle regarda à l’intérieur… Personne.

Mais où est-ce qu’il est encore passé ce boulet ??!

La maison où avait du régner une ambiance conviviale et chaleureuse, à présent témoignait d’une tragédie. Tout était éparpillé, les meubles étaient sans dessus dessous, les bouts de vaisselle cassée dissimulaient quelques photos de famille ternies.
Kaelis pris l’une d’elle, et la contempla. Ils étaient là, à quatre, deux enfants dans les bras protecteurs de leur parent. Ils avaient l’air heureux. Elle examina un peu ce qu’elle avait autour d’elle mais tout ceci lui donnait froid dans le dos.

Je ferai mieux de retrouver l’autre Gu’Gus.

Elle se retourna vers la porte, regardant une derniere fois par-dessus son épaule, quand tout à coup la porte se reclaqua, la plongeant ainsi dans le noir le plus complet.
Elle n’était pas seule, elle sentait une présence, une présence malsaine. Sa main s’empressa d’aller chercher à son ceinturon son pisto… Il n’était pas là. Avant qu’elle n’est pu trouver une autre solution. Une ombre lui sauta dessus, l’attrapa par la gorge et la souleva.
elle essayait de se débattre mais une force qu’elle ne connaissait pas l’empêcher de faire quoi que ce soit.
Le souffle casi coupé elle lui demanda :

Mais qui êtes vous ?

Diverses bougies s’allumèrent d’un coup autour de nous, j’aperçus sous une capuche un homme au visage blafard marqué de cicatrices. Ses yeux injectés de sang me fixaient, sa bouche esquissa ce qui devait être un petit rictus et me murmura à l’oreille :

Je suis ton passé.

Kaëlis ouvrit grand les yeux : Quoi ??!

Et d’un coup il la transperça. Kaelis hurla, la douleur était insupportable, elle perdait beaucoup de sang. La force qui la retenait, lâcha son emprise et elle s’écroula sur le sol, les images devenaient floues, elle n’entendait et ne voyait presque plus rien.

Heureux de t’avoir retrouvé Kaëlis Carpenter…

Il faisait nuit. Kaëlis, dans sa chambre, regardait la forêt par la fenêtre.
Trois jours s'étaient écoulés depuis le petit accident dans la forêt, en d'autres termes L'attaque de cette bête immonde.
En soit ce n'était rien de grave, ça arrivait mais bizarement pour Kleesh et Senseï il y avait quelque chose d'autre. En effet depuis l'attaque, Kaëlis n'avait pas été autorisée à retourner dans la forêt, et Senseï s'assurait qu'elle ne désobéisse pas à cette nouvelle règle en multipliant les entrainements avec Kleesh, monopolisant ainsi le plus possible son temps libre.
Kaëlis avait déjà du mal à le supporter 2 fois par semaine, mais alors tous les jours, c'était de la survie.

"Roh mais qu'est ce qu'ils ont tous à me traiter comme une gamine?!"

Kaëlis observait la forêt entre les gouttes de pluie qui tombaient. Cette forêt, qui l'accueillait kasi tous les jours, qui représentait le seul lieu où elle arrivait à se concentrer sur ses "flash Back", mais qui désormais lui était interdit !

"Je ne comprends pas ! Il n'y a pas eu de blessés et puis ce n'est pas la premiere fois que je me défends contre des bestioles voraces. "

Kaëlis se repassa la scène. Elle approuva tout de même le fait que cette bête n'avait rien de commun aux autres nombreux habitants de la forêt.

Puis elle jeta un coup d'oeil au parc du dojo, tout était calme et sentant la fatigue prendre le dessus, elle se déshabilla, se mit en pyjama, s'allongea sous ses couettes et s'endormit paisiblement.

Kaelis resta la sur son lit, sans réussir à articuler le moindre mot, trop troublée des découvertes qu’elle venait de faire. Un silence s’installa dans la chambre.
Au bout de quelques minutes, Kaelis le rompit par ces mots :

Avez-vous vu ce que j’ai vu ?
Senseï acquiesça.

Etait-ce une vision du passé ? Tout ce que j’ai vu… était-ce vrai ?
Senseï approuva une nouvelle fois.

Ces personnes… cette petite fille… c’était moi ?!

Senseï emprunta la photo des mains de Kaelis, et la regarda avec un air qui s’approchait de la tristesse.

Ils sont ta famille Kaëlis, enfin ils l’étaient… .

Kaëlis regardait la photo, aucun mot ne parvenait à sortir de sa bouche, elle ne savait comment réagir. Senseï se contenta de faire les « présentations ».

Voici ta mère, Lily, tu lui ressembles tant tu sais… La jeune femme resplendissait. Sa longue chevelure blonde brillait d’éclat. …A part au niveau du caractère, tu as plus celui de ton père Khole, mon frère de cœur. J’étais leur confident et celui qu’ils ont choisi pour veiller sur toi : ton parrain.

Kaëlis pouvait sentir de l’émotion dans la voix de Senseï. Elle ne savait comment réagir.

Autrefois avec ton père nous étions toujours ensemble, un vrai casse cou, tetu mais toujours prêt a partir à l’aventure. Mais avec une certaine tendance à s’attirer des ennuis, dit –il avec un sourire. Lui faisait les bêtises et moi je le sortais du pétrin c’est comme ça qu’on fonctionnait. Et la dans ses bras, cette petite puce, c’est toi, leur fille Kaëlis.

Kaëlis contemplait la photographie, dévisageant chacun d’entre eux, lorsque ses yeux se posèrent sur ce jeune garçon blond. Et lui ?! dit-elle

C’est ton frère Shön. J’ai un frère ?! oui, un grand frère.

Kaelis regarda d’autres photos, essayant de se souvenir mais sans succès puis énervée elle s’exclama.

Pourquoi est-ce que je ne m’en souviens pas ? Pourquoi je n’arrive pas à me rappeler d’eux ?!
Et Pourquoi ne suis-je pas avec eux ?

Senseï se pinça les lèvres puis décida de tout lui raconter : la tragédie de la cité Flymoulga, le courage de son père jusqu’à la mort, Sa mère qui est morte en protégeant ses enfants, rappelant la cicatrice à lépaule… (Cf fiche de Kaelis)
C’était trop de choses en même temps, Kaëlis se leva et se dirigea vers la fenêtre pour prendre l’air. L’émotion l’envahissait.

Et Shön, mon frère que lui est-il arrivé ?

Senseï baissa la tête et continua son récit sur l’enlèvement de Shön par les youthieves, les détails des intentions connues de cet horrible clan qui prennent la jeunesse des enfants.

Ton frère dès son plus jeune âge, était vaillant, courageux, combatif… Senseï se stoppa, regarda Kaëlis, ce qui suivit fut comme un coup de jus sur la jeune fille :
Il se peut qu’il soit encore en vie… Les youthieves enlèvent les plus forts comme ton frère pour les former en tant que soldat.

Tout se chamboulait à présent dans la tête de Kaëlis. Elle revoyait ces photos, ces visions, ces flash back, ce RÊVE … !

« Bienvenue à la cité Fly… »

Cette cité dont elle avait révé n’était autre que SA cité ! et cette maison, la SIENNE ! et ce jeune homme … Pouvait-il être… ? La décision ne se fit pas attendre… :

Je veux retrouver mon frère !
Ne te précipîtes pas Kaëlis!
S’il y a une chance qu’il soit encore en vie, je veux tout faire pour y arriver !

Senseï baissa sa garde devant sa filleule déterminée mais têtue et abandonna le combat.

Tu auras besoin de ça dans ce cas. Il lui tendit l’étui en bois sculpté.

Kaëlis s’avança, le pris avec délicatesse et l’ouvrit. Elle y découvrit , un somptueux katana. Mais ce n’était pas un katana comme les autres. Celui-ci était différent, comme cristallisé, magique.

Il appartenait à ton père, je sais qu’il aurait voulu que tu en bénéficies. De plus je sais que tu as toujours préféré les choses tranchantes, prends en bien soin, il t’apportera beaucoup, d’autant plus qu’il a beaucoup de pouvoir à te faire gouter. Mais tout cela tu le découvriras au fur et à mesure.

Kaëlis était honoré de ce prestige, d’autant plus qu’il avait appartenu à son père. Elle se décida à le sortir de son étui soigneusement, mais lorsque qu’elle le toucha, une nouvelle vision lui apparut.
Celle-ci fut très brève. Elle reprit ses esprits devant l’air inquiet de Senseï.

Qu’as-tu vu ? lui demanda-t-il

La cité Flymoulga… :s J’ai le pressentiment que je dois aller sur les lieux. Répondit elle.
Très bien, nous y partons tous les deux.